1997
Accompagné de Jean-Louis Pradel au centre culturel et à l’École des Beaux-Arts de Cherbourg, Le Parc transforme le catalogue de l’exposition en un petit livre intitulé Historieta. Il y publie un texte qui reprend ses idées sur le rôle de l’artiste dans la société, illustré de ses dessins. Pour un concert de Yamil au théâtre de Cherbourg, il réalise une intervention avec la lumière et le mouvement.
Le développement de ses recherches sur le thème des Alchimies est exposé dans différentes galeries d’Europe.
Il réalise une série d’expériences et de maquettes qui sont à la base de ce qui deviendra sa série Torsions.
Réunion de l’ex-GRAV avec Yves Aupetitallot, Marion Hohlfeldt et Gabriel pour l’exposition historique au Magasin de Grenoble, Cholet, 1997
1998
Yves Aupetitallot invite les ex-membres du GRAV à réaliser une grande exposition historique au centre d’art contemporain de Grenoble (Le Magasin). Ils donnent forme à la proposition, et coordonnent l’exposition au cours de nombreuses réunions sur les questions de contenu et de scénographie. Le Parc, comme à son habitue, organise et dirige le montage. Le titre de l’exposition est Groupe de recherche d’art visuel 1960-1968, Stratégies de participation. Un important catalogue est édité, très précis et détaillé.
Naissance de sa seconde petit-fille, Alma, fille de Yamil et de Laura.
Il participe à une rencontre dédiée à la sculpture organisée par Gerard Xuriguera, à l’occasion de laquelle il réalise une sculpture pour un parc de Quito, en Équateur. Il est invité par un journal local à publier un témoignage à l’occasion du trentième anniversaire de mai 1968 en France. Le Parc écrit un texte intitulé « L’illusion de mai ». Il écrit un texte sur son ami Astor Piazolla.
Avec l’équipe de la sculpture, 1998, Quito
1999
Fábio Magalhães, nommé commissaire général de la Biennale de Mercosur, à Porto Alegre, au Brésil, rend visite à Le Parc et lui propose d’être l’artiste d’honneur de cette Biennale, et d’y participer avec une grande exposition personnelle.
Double intervention en Charente-Maritime : installation mobile-lumineuse dans la tour du port de La Rochelle et montage de l’exposition « Les Années lumière » dans le fort Liédot de l’île d’Aix. Dans ces salles souterraines, en plus de ses œuvres lumineuses, Le Parc réalise une expérience dans laquelle le paysage environnant est capté par un miroir en mouvement et transposé en dessous, au sein de l’exposition. Avec la collaboration de Jean-Louis Pradel, un supplément à la publication L’Œil, est édité.
Pour le catalogue de l’exposition personnelle de Martha Le Parc, Le Parc écrit « Un parcours singulier ».
Dernière photo de l’ex-GRAV avec Lélia Mordoch, Paris, 1999
2000
À propos de l’exposition du GRAV au musée d’art et d’histoire de Cholet, en France, Le Parc collabore intensément à la reconstruction du mythique labyrinthe du GRAV de 1963, qui devient une œuvre permanente du musée.
Répondant aux questions formulées par le directeur du musée aux membres du GRAV et à d’autres personnes au sujet du manifeste du GRAV, « Assez de mystifications », datant de 1963, Le Parc donne une série de réponses, où il se met à la place de personnages représentatifs du milieu artistique.
Naissance d’Iman, sa troisième petite-fille, fille de Yamil et de Laura.
La grande exposition de Mercosur voyage en Argentine, à Buenos Aires, à Mendoza, à Córdoba et à Neuquén, donnant lieu à de nombreuses rencontres et retrouvailles. Cette exposition s’enrichit de la participation de Martha Le Parc.
Avec Laura, Paris, 2000
Avec Dimitri, Lavignes et Garcia Rossi, Paris, 2000
2001
Julio Le Parc collabore avec les commissaires du Centre Pompidou pour la préparation de l’exposition « Denise René, L’Intrépide » mais, déçu de la tournure que cela prend, il écrit un texte intitulé « Pamphlet ». Il distribuera ce texte ironique et polémique le jour du vernissage, provoquant la colère des responsables du musée. Le Parc souhaite le présenter à côté de ses œuvres exposées et reçoit des menaces. Avec un groupe qui le soutient, il retourne voir l’exposition et colle le pamphlet sur ses œuvres, prenant le risque qu’elles soient retirées. Le musée fait marche arrière et ne retire finalement pas les œuvres de Le Parc.
La galerie Lelia Mordoch organise une exposition du GRAV en présence de tous ses membres. C’est l’occasion de faire des photographies de tous les membres du groupe réunis pour la dernière fois.
L’exposition itinérante de Le Parc qui circulait en Argentine retourne au Brésil en tant que double exposition (Martha-Julio). Elle est montrée à Belo Horizonte et à la Pinacothèque de São Paulo où Le Parc incorpore une sphère-mobile transparente d’un diamètre 6 mètres. Première exposition personnelle à la galerie Nara Roesler de São Paulo, au Brésil, qui marque le début d’une relation fructueuse.
2002
Décès de Jean-Pierre Yvaral, grand ami, co-fondateur du GRAV. Une exposition en son hommage est organisée. Le Parc, à titre personnel ou en compagnie d’Alberto Biassi, de Garcia Rossi etc. expose dans différentes villes d’Italie.
Juan Le Parc actualise son site Internet avec des animations à partir de tableaux noir et blanc.
2003
Yvonne Argenterio, propriétaire d’une usine d’acier inoxydable, à Brescia, en Italie, propose à Le Parc la collaboration technique pour la réalisation d’un projet à l’occasion d’un événement célébré dans sa propriété de Boldeniga — événement similaire à un événement déjà réalisé en collaboration avec Alberto Bossi. Le Parc y voit l’occasion de donner forme à ses projets de 1997 et s’enthousiasme pour le projet.
Au cours d’un voyage à Buenos Aires pour la ré-installation d’une de ses œuvres au centre culturel San Martín, Le Parc organise plusieurs journées de rencontres, d’informations et de confrontation avec un grand nombre de groupes d’artistes qui se sont formés en réaction à la crise économique argentine de 2001, ainsi que de groupes d’activistes qui luttent contre l’impunité des responsables policiers et militaires ayant une responsabilité dans des crimes de la dictature militaire. Le Parc regrette que le matériel filmé et enregistré à cette occasion ne soit pas compilé dans une vidéo ou un livre.
2004
Le Parc participe à l’exposition emblématique, « Inverted Utopias, Avant-Garde Art in Latin America », sous le commissariat de Mari Carmen Ramírez. Son travail est aussi exposé à l’occasion de l’exposition « MoMA at El Museo: Latin American and Caribbean Art from the Collection of The Museum of Modern Art », organisée par le musée d’art moderne de New York.
Il produit sa série de sculptures à l’air libre intitulée Torsions, lesquelles, avec ses œuvres de lumière, sont montrées dans l’exposition personnelle « Verso la Luce » dans les jardins du Castello di Boldeniga, à Brescia, en Italie.
Avec Alma, Iman et Luna, Cachan, 2004
Avec les frères Luchetta, Boldeniga, 2004
Avec Yvonne et Severgnini, Boldeniga, 2004
Avec Yvonne et Alberto Biasi, Boldeniga, 2004
Avec sa tante Edith, Buenos Aires, 2004
Avec Maria Victoria Alcaraz et Sergio Massetti. Centre culturel San Martin, Buenos Aires, 2004
Maria Carmen Ramírez, Houston, 2004
2005
À Boldeniga, Le Parc développe un nouveau thème à l’intérieur de la famille des Modulations.
Il est invité avec Biassi à participer à une exposition à la Casa del Mantegna, à Mantoue, en Italie. De vives divergences se révèlent avec l’organisateur, et Le Parc conteste vigoureusement cette situation anormale.
Dans le cadre d’une exposition des œuvres lumineuses de Le Parc dans l’Orangerie de Cachan, il collabore avec un musicien et deux actrices (dont Cécile Magnet) pour la réalisation d’un spectacle poétique et lumineux intitulé « Vertige vertical », inspiré des poèmes du grand poète argentin Roberto Juarroz.
Hans Herzog, marqué par l’intervention de Le Parc à la Biennale de Mercosur, lui rend visite dans son atelier de Cachan afin d’acquérir certaines de ses œuvres pour la collection Daros-Latinoamérica, qu’il dirige. En résulte une grande exposition, « Le Parc Lumière », à Zurich. Le Parc s’implique beaucoup, et collabore avec Eduardo Rodríguez, ami argentin de jeunesse et très bon artiste cinétique. Daros produit un livre de grand format intitulé « Le Parc Lumière », édité par Hatje Kantz, qui met l’accent sur les préoccupations de Le Parc vis-à-vis de la lumière tout au long de sa carrière artistique. Dans le sillage de cette exposition, Daros organise un atelier participatif pour le public, notamment pour les enfants, auquel Le Parc contribue.
Avec Jacob Bill et son épouse, Zurich, 2005
Avec l’équipe de Vertige Vertical, Cachan, 2005
Avec Eduardo Rodriguez, Zurich, 2005