Biographie

1988

Le Parc est invité au congrès de la UNEAC à La Havane. C’est l’occasion d’assister à ses thématiques fondamentales et, dans ce climat de changements et de propositions, il fait une petite intervention à la fois critique et constructive.
 
Le Parc, développant la thématique des Modulations, aborde une nouvelle série sous le nom générique d’ « Alchimies ». Le Parc consacre plusieurs mois de l’année 1988 à la préparation d’une exposition rétrospective qui résume trente ans d’expérience, intitulée « Le Parc & Le Parc ». L’exposition englobe la participation artistique de sa famille, en particulier Les Anges du peuple de Juan. Cette rétrospective se tient dans les Salles nationales de la direction des arts visuels du secrétariat à la culture de la nation argentine. C’est l’occasion de fructueuses rencontres avec son pays et le milieu culturel argentin : Le parc réalise un spectacle pyrotechnique dans l’Avenida 9 de Julio et dans les jardins de la Recoleta, sur une musique d’Astor Piazzolla, une présentation à l’air libre d’habits dessinés par Martha Le Parc, et un concert de Yamil.
 
À partir de l’œuvre audiovisuelle et du livre Historietas de son père, Gabriel Le Parc réalise un film. 
Buenos Aires, 1988 Buenos Aires, 1988
Avec Alberto Elia et Eduardo Rodriguez, Buenos Aires, 1988 Avec Alberto Elia et Eduardo Rodriguez, Buenos Aires, 1988
Avec Mario Robirosa, Lisandro et Marta Bril. Buenos Aires, 1988 Avec Mario Robirosa, Lisandro et Marta Bril. Buenos Aires, 1988

1989

Le Parc prolonge son séjour en Argentine (six mois en tout). 
 
Il voyage en Uruguay, au Chili et à Mendoza (Argentine) pour organiser son exposition rétrospective. 
 
Il visite le Nord de l’Argentine. Il est déclaré citoyen illustre de sa ville natale (Mendoza), où il présente son exposition rétrospective, ce qui lui permet de dialoguer avec les habitants de la ville. L’exposition voyage à Santiago de Chile, où il la dédie à Pablo Neruda et au peuple chilien. Il participe à diverses rencontres et tables rondes. Il est invité d’honneur de la seconde biennale de Cuenca en Équateur, où il présente deux installations lumineuses. À Buenos Aires, Gabriel Le Parc réalise Continua Mirada, un film sur l’œuvre de Julio Le Parc, avec la participation de Lisandro Bril pour la production. 
Avec des anciens collègues de l’école primaire, Mendoza, 1989 Avec des anciens collègues de l’école primaire, Mendoza, 1989
Avec José Balmes, Santiago de Chile, 1989 Avec José Balmes, Santiago de Chile, 1989
Avec Hernan et Gladys de Zapata, Quito, 1989 Avec Hernan et Gladys de Zapata, Quito, 1989
Avec Carmen Waugh et les Balmes, Isla Negra, Chili, 1989 Avec Carmen Waugh et les Balmes, Isla Negra, Chili, 1989

1990

Le Parc poursuit le développement de la thématique des « Alchimies », et les présente pour la première fois à la galerie Rayuela de Madrid. Il voyage dans différentes villes d’Europe pour réaliser des expositions personnelles (Gênes, Palazzolo, Milan, Venise, Bilbao, etc.). Il travaille à un projet d’œuvre publique pour le Jardin de la mémoire de Saragosse, en Espagne.
 

1991

La collaboration avec l’Espace latino-américain se poursuit. Tous ses membres essaient de le restaurer pour garantir sa survie. 
Le Parc travail à des plans d’agrandissement de sa maison-atelier de Carboneras, en Espagne. 

1992

Nouveau voyage à Buenos Aires pour une exposition personnelle à la galerie Van Eyck, où il expose ses Alchimies. Visite à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence à l’occasion de l’exposition « L’Art en mouvement ».

À la Foire internationale de Seville, Le Parc présente ses travaux de lumière au sein de l’exposition « Artistes latino-américains du XXe siècle ». Cette exposition voyage ensuite au Centre Pompidou, à Paris, sous le titre « Art d’Amérique latine 1911-1968 ». 

Avec Victor Chab et Manuilo, Buenos Aires, 1992 Avec Victor Chab et Manuilo, Buenos Aires, 1992

1993

Naissance de son second petit-fils, Mateo, fils de Gabriel et Karen. Fermeture de l’Espace latino-américain de Paris, qui avait ouvert en 1980, avec une fête-exposition réunissant tous les artistes latino-américains de Paris.
 
Le Parc voyage à New York pour présenter sa salle de lumières au sein de l’exposition « Artistes latino-américains du XXe siècle », organisée par le MoMA.
 
Le Parc prépare une série de projets qui intègre le mouvement et la lumière pour le Schadow Arkaden de Düsseldorf.
 
Le Parc anime un atelier (table ronde) avec la participation de critiques, d’artistes et de philosophes au Collège international de philosophie de Paris. 
 
Avec la famille de sa sœur et Juancito, New York, 1993 Avec la famille de sa sœur et Juancito, New York, 1993
Avec Horacio Ferrer, Paris, 1993 Avec Horacio Ferrer, Paris, 1993
Avec Federico Brook et Darnet, Rome, 1993 Avec Federico Brook et Darnet, Rome, 1993
Naissance de Mateo, son petit-fils, Ivry, 1993 Naissance de Mateo, son petit-fils, Ivry, 1993

1994

Le Parc consacre beaucoup de temps à améliorer, rénover et agrandir son atelier de Cachan, faisant même une maquette. L’idée de faire un livre monographique sur son œuvre se précise. Il fait un travail de recherches de textes, de documents, de photos, qui serviront à réaliser une première maquette.

Réalisation d’un de ses projets pour le Schadow-Arkaden de Düsseldorf.

Exposition Big &Great, Brescia, 1994 Exposition Big &Great, Brescia, 1994
Avec Renata et Franco Rossi, Paris, 1994 Avec Renata et Franco Rossi, Paris, 1994
Avec Luna et Mateo, Cachan, 1994 Avec Luna et Mateo, Cachan, 1994
Avec Martha et Fromanger, en Toscane, 1994 Avec Martha et Fromanger, en Toscane, 1994

1995

Le Parc restaure une série de ses travaux de lumière, notamment ceux des années 1960, pour les inclure dans une exposition rétrospective thématique à l’espace Breman, dans le centre de la France, intitulée « Les Années lumière ». 
 
Mais ce qui l’occupe le plus en ce début d’année, c’est son projet de livre sur sa trajectoire et son œuvre, en collaboration avec Jean-Louis Pradel. Le Parc fait le point sur ses longues années de travail. Pour la première fois, sa tendance à se projeter dans le futur se suspend en faveur d’un important travail d’introspection. Il passe en revue des vieilles photos, les documents, les textes, et des parts entières de sa vie réapparaissent. La nostalgie pointe, mais cela lui permet de porter un nouveau regard sur les choses et de repenser à la signification de sa vie et de son œuvre. Son désir le plus profond est que ce livre, qui revient sur sa vie et son travail obstiné, mette en évidence le sens profond de ses recherches.
Après de nombreux efforts, le livre Julio Le Parc, par Jean-Louis Pradel, est finalement édité en français, à Milan, par la maison d’édition Severgnini. Jusqu’à aujourd’hui, c’est la meilleure référence du travail de Le Parc. 
 
Décès d’Hugo Demarco, ami de l’Académie des Beaux-Arts de Buenos Aires, co-fondateur du G.R.A.V.. Bien que s’en étant rapidement éloigné, la relation d’amitié et professionnelle entre les deux hommes n’a jamais cessé, et Le Parc le considérait comme un bon artiste. 
Mise en ligne de son premier site Internet et d’un musée virtuel imaginaire.
Avec la famille, Carboneras, 1995 Avec la famille, Carboneras, 1995
Avec Michel Le Brun, Jean-Louis Pradel et Roxanna, La Brenne, 1995 Avec Michel Le Brun, Jean-Louis Pradel et Roxanna, La Brenne, 1995

1996

Le Parc intègre un comité d’artistes parisiens unis contre l’apartheid en Afrique du Sud. L’exposition « Les Années lumières » est transférée à Paris dans l’Espace Electra; cette exposition a lieu parallèlement à deux autres expositions : une à la galerie Dionne à Paris, l’autre chez Anis Gras à Arcueil, dont le vernissage est l’occasion d’une belle fête latino-américaine, où Yamil Le Parc joue un répertoire de tangos. Naissance de son troisième petit-fils, Salvador.
 
Yvaral, las qu’on lui reproche de copier Soto lorsqu’il expose ses œuvres des années 1960, convoque quelques amis du GRAV. Il imprime une brochure illustrée, précisant les thèmes et les dates de ses travaux à côté de ceux de Soto. Solidaire d’Yvaral, Le Parc écrit un texte « Yvaral, Soto, Le Parc », qui va au-delà d’un conflit entre artistes. 
Avec le directeur de l’Espace Electra. Paris, 1996 Avec le directeur de l’Espace Electra. Paris, 1996
Avec Anne Husson, Paris, 1996 Avec Anne Husson, Paris, 1996
Avec Zazie et Mme Cohen, Paris, 1996 Avec Zazie et Mme Cohen, Paris, 1996
Avec Frank Popper, Paris, 1996 Avec Frank Popper, Paris, 1996
Avec Michel Le Brun, Paris, 1996 Avec Michel Le Brun, Paris, 1996
Avec Alejandro Marcos, Paris, 1996 Avec Alejandro Marcos, Paris, 1996

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