BIO
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GRAPHIE
1970
Le Parc transfère son atelier de Paris à Cachan, en banlieue de Paris. Il voyage à Porto Rico à l’occasion de la première Biennale américaine de gravures. Là, il participe à une déclaration collective en faveur des luttes de libérations des peuples latino-américains, en direct à la télévision de Porto Rico. Il voyage à Cuba, participe au Colloque international de La Havane sur le thème « Fonction sociale de l’art dans la société contemporaine ». Découverte et contact avec la réalité révolutionnaire cubaine, analyse et discussions avec des intellectuels et des artistes afin de convenir d’une nouvelle attitude à adopter. Texte personnel de Le Parc sur ses conclusions à l’issue du colloque. Amitié avec Mariano Rodríguez.
Réalisation collective « Amérique latine non-officielle » à Paris, grande manifestation de contre-information à travers un parcours visuel, des débats, actes, etc. Voyage en Colombie à l’occasion de la Biennale de Medellin, jeux-enquêtes, enquête générale, débats, rencontres, déclarations collectives sur l’Amérique latine.
Développement des jeux-enquêtes et de thèmes sur la couleur. Texte « Couleur 1959 ».
Second voyage à Cuba. Grande exposition personnelle à la Casa de las Américas, enquêtes, discussions publiques, rencontres, tentative de création d’une équipe expérimentale travaillant en collaboration avec le peuple.
Avec Martha et Romero Brest, Porto Rico 1970
1971
Expérience collective à l’air libre avec Morellet, Stein, Boriani, Colombo et De Vecchi, à Milan. Texte en réponse aux questions d’Enzo Mari. Troisième jeu-enquête. Participation à l’organisation d’un groupe d’artistes latino-américains à Paris, assemblées, discussions, projets. Lutte dans le milieu culturel. Travail collectif : « Journal d’une veuve de mineur ». Mobilisation des artistes, fondation du FAP (Front des artistes plasticiens).
Avec Stein, Morellet, Boriani, Colombo, Milan, 1971
Julio Le Parc, Jeu-enquête Frappez les gradés, 1971
1972
Grande exposition rétrospective personnelle à la Kunsthalle de Düsseldorf, avec de nombreuses salles, dont une salle consacrées aux jeux où le spectateur est invité à participer, enquêtes, jeux-enquêtes, réalisation d’une expérience conçue avec Fromanger et Merri Jolivet, sur le thème des cartes postales; publication, à l’occasion de cette exposition, d’un important catalogue où sont analysés les différentes expériences proposées et où sont réunis les principaux textes et apports.
Campagne avec le FAP contre l’exposition Pompidou, mobilisation des artistes, assemblées, textes, déclarations, etc. Le Parc renonce à participer à l’exposition, individuellement et en tant ex-membre du GRAV.
Le Parc met en question une invitation à faire une importante rétrospective à Paris; il écrit un texte d’analyse de la situation et au cours d’une réunion au musée d’art moderne il se livre au résultat du hasard (en tirant à pile ou face), et refuse l’invitation. Réalisation collective « La Torture », avec le groupe Denuncia. Le Parc assiste à la « Première rencontre des artistes plasticiens latino-américains » à La Havane, à la Casa de las Américas. Analyses, discussions, accords, exposition, déclarations, appels.
Martha et les enfants, Carboneras, 1972
Avec Martinez, Carboneras, 1972
1973
Voyage en Argentine, contact avec la réalité d’un peuple plein d’espérances, qui croit avoir trouvé le chemin de sa libération. Contacts avec le milieu culturel, discussions, mobilisations d’artistes, projets.
Exposition personnelle à New York, à laquelle Le Parc ne peut assister personnellement, car le gouvernement des États-Unis lui refuse son visa. Il assiste à la « Seconde rencontre des artistes plasticiens latino-américains » à la Casa de las Américas, à La Havane, qui est l’occasion d’évaluer les réalisations et les possibilités. Une déclaration collective accompagne une exposition au musée des Beaux-Arts; les participants dédient une journée à la mémoire de Salvador Allende, réalisant chacun, en public, un tableau. En tant que professeur d’arts plastiques à l’université, Le Parc forme une équipe avec les étudiants et ils réalisent ensemble divers travaux collectifs, notamment sur le thème du travail.
Avec Jorge Enrique Adoum, 1973
Avec Marcos et Netto, La Havane, 1973
Avec Mercedes Sosa, Martha et Juan Pons, 1973
Avec son frère et Juancito, San Luis, 1973
1974
Développement de travaux de solidarité avec le peuple chilien, par l’intermédiaire de « Viva Chile ». Travaux collectifs avec les étudiants en art. Réalisation d’une peinture murale sur le thème des ondes colorées, et longue marche dans la nouvelle usine Renault.
Développement d'expériences sur les couleurs à partir des 14 couleurs sur le thème des ondes, des volumes virtuels et de « La Longue Marche ». Texte personnel sur le FAP.
Premiers essais sur le thème des « Modulations ».
1975
Le Parc intègre le « collectif des peintres anti-fascistes ». Il y participe avec ses analyses et ses prises de position, et en contribuant à l’œuvre collective « Un monde à détruire - Un monde à construire ».
Voyage à Venise et constitution de la Brigade internationale des peintres anti-fascistes, discussions, analyses, accords, et réalisation d’une œuvre collective dans le port de Venise et d’autres à Athènes et à Paris. Développement de thèmes sous le nom générique de « Modulations » avec la technique de l’aérosol, notamment avec des variations de gris, à l’aide de blanc et de noir.
Prémisses d’une mobilisation des artistes autour du nouveau Centre national d’art Georges Pompidou.
1976
Œuvre collective de la Brigade internationale à Paris. Banderole collective des peintres anti-fascistes pour le défilé du 1er mai, sur le thème du Centre Georges Pompidou. La mobilisation des artistes autour du problème posé par l’apparition de ce nouveau musée se poursuit. Discussions, assemblées, revendications, etc. Texte-dialogue avec Maurice Matieu dans la revue « 16 rue de Lille ». Texte personnel dans le nº 2 de « 16 rue de Lille ». Le Parc prépare et réalise la maquette du livre qu’il prépare pour La Coruña, qui comprend de très nombreuses informations sur ses recherches, ses prises de position, ses textes, ses œuvres collectives.
Avec Joaquin Ibarola, Bilbao 1976
1977
Mobilisation continue d’artistes face à l’existence du Centre Georges Pompidou. Réunion de 1000 artistes à Créteil. Œuvre collective de la Brigade internationale au Festival de Royan.
Préparation et création du S.N.A.P. (Syndicat national des artistes plastiques), affilié à la CGT.
Mise au point d’un système d’édition à base de pochoirs, à l’aérosol.
Développement de thèmes pour l’édition de la famille des Modulations.
Préparation d’une exposition personnelle à Madrid.
Carmen Waugh, Julio Cortázar, Alberto et Catherine Portera et Antonio Saura, Madrid, 1977
Julio Cortázar et Carmen Waugh, Madrid, 1977
1978
Dans le cadre de son exposition rétrospective à Madrid : enquête publique au sujet de la donation d’une œuvre, table ronde avec la participation de l’Association des artistes espagnols; textes de Le Parc: « L’artiste dans le contexte social actuel ». Dans ses expositions rétrospectives au musée de Bilbao et à la Fondation Miró à Barcelone : échanges, discussions et réflexions avec les étudiants en art et les artistes.
Un livre sur Le Parc est édité par Guadalimar à Madrid. À Aix-en-Provence, Le Parc donne une conférence suivie d’un débat à l’école d’art et coordonne un groupe d’étudiants pour un projet collectif d’intervention et de participation du public, qui a lieu dans la rue.
Réalisation, avec la Brigade internationale des peintres anti-fascistes d’une peinture murale dans une rue de Villeparisis. À Caracas, Le Parc participe à la « Première rencontre hispano-américaine des critiques d’art et des artistes plasticiens ». Échanges, confrontations et apports sur les problématiques de l’art latino-américain. Le Parc présente un exposé intitulé « Interrogations ». Réalisation, avec la Brigade des peintres, d’une peinture murale en hommage à la lutte du peuple nicaraguayen.
La BBC de Londres réalise un film sur Le Parc et son œuvre; à cette occasion, Le Parc élabore l’idée de visualiser les problèmes de l’artiste dans la société, à partir d’une série de scènes avec des décors et des personnages découpés, ce qui aboutit à un projet audiovisuel à base de diapositives, qui se présente comme la maquette d’un film.
Avec Mercedes, Martha et Saura, Venezuela, 1978
1979
Le Parc participe à la « Rencontre des artistes plasticiens latino-américains et des Caraïbes » à la Casa de las Américas de La Havane, à Cuba. Redécouverte de la réalité cubaine et de l’évolution de la problématique dans le champ des arts plastiques, échanges positifs. Le Parc y fait une série d’exposés sur les questions de la création, de la valorisation et de la vente de la production artistique cubaine et de sa confrontation directe avec le peuple. À Montesquiu, e Parc participe, avec son projet audiovisuel « Le revers de l’art, l’artiste et son contexte social » à des journées organisées en compagnie de jeunes artistes espagnols.
Le Parc fait une série d’expositions personnelles au Venezuela et une au Pérou, accompagnées de rencontres avec les artistes et les étudiants en art, accompagnées de tables rondes, conférences, échanges, qui prennent pour base son projet audiovisuel. Développement de plusieurs thèmes de la famille des « Modulations », avec plus de liberté et qui réintègrent la couleur.
Reprise des contacts avec l’Italie : rencontres, voyages et expositions.
Avec Malvina et Raphael Lemor, Lima, 1979
Avec Martha, Marcelo, Agostini et les Foretas, San Marino di Lupari, 1979