BIO
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GRAPHIE
2000
À propos de l’exposition du GRAV au musée d’art et d’histoire de Cholet, en France, Le Parc collabore intensément à la reconstruction du mythique labyrinthe du GRAV de 1963, qui devient une œuvre permanente du musée.
Répondant aux questions formulées par le directeur du musée aux membres du GRAV et à d’autres personnes au sujet du manifeste du GRAV, « Assez de mystifications », datant de 1963, Le Parc donne une série de réponses, où il se met à la place de personnages représentatifs du milieu artistique.
Naissance d’Iman, sa troisième petite-fille, fille de Yamil et de Laura.
La grande exposition de Mercosur voyage en Argentine, à Buenos Aires, à Mendoza, à Córdoba et à Neuquén, donnant lieu à de nombreuses rencontres et retrouvailles. Cette exposition s’enrichit de la participation de Martha Le Parc.
Avec Laura, Paris, 2000
Avec Dimitri, Lavignes et Garcia Rossi, Paris, 2000
2001
Julio Le Parc collabore avec les commissaires du Centre Pompidou pour la préparation de l’exposition « Denise René, L’Intrépide » mais, déçu de la tournure que cela prend, il écrit un texte intitulé « Pamphlet ». Il distribuera ce texte ironique et polémique le jour du vernissage, provoquant la colère des responsables du musée. Le Parc souhaite le présenter à côté de ses œuvres exposées et reçoit des menaces. Avec un groupe qui le soutient, il retourne voir l’exposition et colle le pamphlet sur ses œuvres, prenant le risque qu’elles soient retirées. Le musée fait marche arrière et ne retire finalement pas les œuvres de Le Parc.
La galerie Lelia Mordoch organise une exposition du GRAV en présence de tous ses membres. C’est l’occasion de faire des photographies de tous les membres du groupe réunis pour la dernière fois.
L’exposition itinérante de Le Parc qui circulait en Argentine retourne au Brésil en tant que double exposition (Martha-Julio). Elle est montrée à Belo Horizonte et à la Pinacothèque de São Paulo où Le Parc incorpore une sphère-mobile transparente d’un diamètre 6 mètres. Première exposition personnelle à la galerie Nara Roesler de São Paulo, au Brésil, qui marque le début d’une relation fructueuse.
2002
Décès de Jean-Pierre Yvaral, grand ami, co-fondateur du GRAV. Une exposition en son hommage est organisée. Le Parc, à titre personnel ou en compagnie d’Alberto Biassi, de Garcia Rossi etc. expose dans différentes villes d’Italie.
Juan Le Parc actualise son site Internet avec des animations à partir de tableaux noir et blanc.
2003
Yvonne Argenterio, propriétaire d’une usine d’acier inoxydable, à Brescia, en Italie, propose à Le Parc la collaboration technique pour la réalisation d’un projet à l’occasion d’un événement célébré dans sa propriété de Boldeniga — événement similaire à un événement déjà réalisé en collaboration avec Alberto Bossi. Le Parc y voit l’occasion de donner forme à ses projets de 1997 et s’enthousiasme pour le projet.
Au cours d’un voyage à Buenos Aires pour la ré-installation d’une de ses œuvres au centre culturel San Martín, Le Parc organise plusieurs journées de rencontres, d’informations et de confrontation avec un grand nombre de groupes d’artistes qui se sont formés en réaction à la crise économique argentine de 2001, ainsi que de groupes d’activistes qui luttent contre l’impunité des responsables policiers et militaires ayant une responsabilité dans des crimes de la dictature militaire. Le Parc regrette que le matériel filmé et enregistré à cette occasion ne soit pas compilé dans une vidéo ou un livre.
2004
Le Parc participe à l’exposition emblématique, « Inverted Utopias, Avant-Garde Art in Latin America », sous le commissariat de Mari Carmen Ramírez. Son travail est aussi exposé à l’occasion de l’exposition « MoMA at El Museo: Latin American and Caribbean Art from the Collection of The Museum of Modern Art », organisée par le musée d’art moderne de New York.
Il produit sa série de sculptures à l’air libre intitulée Torsions, lesquelles, avec ses œuvres de lumière, sont montrées dans l’exposition personnelle « Verso la Luce » dans les jardins du Castello di Boldeniga, à Brescia, en Italie.
Avec Alma, Iman et Luna, Cachan, 2004
Avec les frères Luchetta, Boldeniga, 2004
Avec Yvonne et Severgnini, Boldeniga, 2004
Avec Yvonne et Alberto Biasi, Boldeniga, 2004
Avec sa tante Edith, Buenos Aires, 2004
Avec Maria Victoria Alcaraz et Sergio Massetti. Centre culturel San Martin, Buenos Aires, 2004
Maria Carmen Ramírez, Houston, 2004
2005
À Boldeniga, Le Parc développe un nouveau thème à l’intérieur de la famille des Modulations.
Il est invité avec Biassi à participer à une exposition à la Casa del Mantegna, à Mantoue, en Italie. De vives divergences se révèlent avec l’organisateur, et Le Parc conteste vigoureusement cette situation anormale.
Dans le cadre d’une exposition des œuvres lumineuses de Le Parc dans l’Orangerie de Cachan, il collabore avec un musicien et deux actrices (dont Cécile Magnet) pour la réalisation d’un spectacle poétique et lumineux intitulé « Vertige vertical », inspiré des poèmes du grand poète argentin Roberto Juarroz.
Hans Herzog, marqué par l’intervention de Le Parc à la Biennale de Mercosur, lui rend visite dans son atelier de Cachan afin d’acquérir certaines de ses œuvres pour la collection Daros-Latinoamérica, qu’il dirige. En résulte une grande exposition, « Le Parc Lumière », à Zurich. Le Parc s’implique beaucoup, et collabore avec Eduardo Rodríguez, ami argentin de jeunesse et très bon artiste cinétique. Daros produit un livre de grand format intitulé « Le Parc Lumière », édité par Hatje Kantz, qui met l’accent sur les préoccupations de Le Parc vis-à-vis de la lumière tout au long de sa carrière artistique. Dans le sillage de cette exposition, Daros organise un atelier participatif pour le public, notamment pour les enfants, auquel Le Parc contribue.
Avec Jacob Bill et son épouse, Zurich, 2005
Avec l’équipe de Vertige Vertical, Cachan, 2005
Avec Eduardo Rodriguez, Zurich, 2005
2006
Le Parc participe à l’exposition « The Sites of Latin American Abstraction » à la Cisneros Fontanals Art Fondation (CIFO) de Miami. Le grand mobile présenté à la Biennale de Paris en 1963, qui mesure 7 x 17 mètres, entre dans la prestigieuse collection, et est installé dans le jardin à l’entrée du CIFO. Il est désormais présent dans ce lieu privilégié, grâce à la collaboration de Yamil Le Parc et d’Elizabeth Le Parc (Eli), qui travaille désormais pour l’atelier Le Parc.
Avec Rogelio Polesello et Cristina Guzman, Buenos Aires, 2006
Avec l’architecte Guillermo Merega, Buenos Aires, 2006
Avec Clary et Roger Haloua, Buenos Aires, 2006
Avec Julieta Giargullo, Mendoza, 2006
Avec Oscar Smoljan et son épouse, Neuquen, 2006
2007
Le Parc assiste au vernissage de l’exposition « Lo(s) Cinético(s) » qui se tient au musée national centre d'art Reina Sofía. Comme chaque fois, l’exposition réunit plusieurs artistes qui utilisent une technique similaire, sans prendre en compte les préoccupations spécifiques des uns et des autres.
Le Parc se rend à Bogota, en Colombie, pour son exposition « Le Parc Lumière », cette fois montrée dans les salles Luis Ángel Arango de la banque nationale de Colombie, simultanément et en complément d’une autre exposition personnelle à la galerie La Cometa.
Les liens se renforcent avec la galerie Nara Roesler : Le Parc se rend à São Paulo pour une exposition personnelle. Nouvelle rencontre avec le milieu artistique.
Yamil Le Parc entre dans l’atelier Le Parc, donnant une nouvelle impulsion à l’atelier et à la promotion et l’organisation de l’œuvre de son père.
Avec Carlos Granada, Colombie, 2007
Avec José Jaramillo, Colombie, 2007
2008
Le Parc voyage à Saint-Sébastien pour une exposition Daros à La Tabacalera.
Réunissant pour la première fois un petit nombre de ses œuvres bidimensionnelles de 2 x 2 mètres, réalisées d’après ses expériences de 1958 et de 1959, Le Parc réalise une exposition à la galerie Argentina, à Paris.
Pour célébrer ses 80 ans, Le Parc organise, avec ses petits-enfants et sa famille, une fête dans son atelier de Cachan, désormais agrandi et rénové. C’est l’occasion de chaleureuses retrouvailles avec des compagnons et des amis rencontrés à différentes périodes de sa vie, qui l’aident à souffler les 80 bougies disposées autour du gâteau maison de quatre mètres de long.
Avec Enrique Careaga, Cachan, 2008
2009
Le Parc est invité à réaliser une de ses Torsions de vingt mètres de haut dans la ville de Monterrey, au Mexique. Il fait don de l’œuvre à la ville.
Nouveau voyage à La Havane, pour célébrer « l’année cinétique » organisée par la Casa de las Américas. Redécouverte de la réalité cubaine et de ses changements. Mariano Rodríguez n’est plus là (il est mort en 1990).
Avec Makco Mestrovich, Karlsruhe, 2009
Avec Lélia Mordoch, Paris, 2009
Avec Valmore, Paris, 2009
Avec Fernando Retamar, Casa de las Americas, La Havane, 2009
Avec Juan Moreira, Alicia Leal et Yamil, La Havane, 2009
Avec Lesbia, La Havane, 2009
Casa de las Americas, La Havane, 2009
Avec l’équipe de réalisation de la sculpture, Monterrey, 2009
Réunion des artistes latino-amèricains avec Estrellita et Denise René, Paris, ambassade d’Angletterre, 2009