Biographie 1990 - 1999

BIO
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GRAPHIE

1990

Le Parc poursuit le développement de la thématique des « Alchimies », et les présente pour la première fois à la galerie Rayuela de Madrid. Il voyage dans différentes villes d’Europe pour réaliser des expositions personnelles (Gênes, Palazzolo, Milan, Venise, Bilbao, etc.). Il travaille à un projet d’œuvre publique pour le Jardin de la mémoire de Saragosse, en Espagne.
 

1991

La collaboration avec l’Espace latino-américain se poursuit. Tous ses membres essaient de le restaurer pour garantir sa survie. 
Le Parc travail à des plans d’agrandissement de sa maison-atelier de Carboneras, en Espagne. 

1992

Nouveau voyage à Buenos Aires pour une exposition personnelle à la galerie Van Eyck, où il expose ses Alchimies. Visite à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence à l’occasion de l’exposition « L’Art en mouvement ».

À la Foire internationale de Seville, Le Parc présente ses travaux de lumière au sein de l’exposition « Artistes latino-américains du XXe siècle ». Cette exposition voyage ensuite au Centre Pompidou, à Paris, sous le titre « Art d’Amérique latine 1911-1968 ». 

Avec Victor Chab et Manuilo, Buenos Aires, 1992 Avec Victor Chab et Manuilo, Buenos Aires, 1992

1993

Naissance de son second petit-fils, Mateo, fils de Gabriel et Karen. Fermeture de l’Espace latino-américain de Paris, qui avait ouvert en 1980, avec une fête-exposition réunissant tous les artistes latino-américains de Paris.
 
Le Parc voyage à New York pour présenter sa salle de lumières au sein de l’exposition « Artistes latino-américains du XXe siècle », organisée par le MoMA.
 
Le Parc prépare une série de projets qui intègre le mouvement et la lumière pour le Schadow Arkaden de Düsseldorf.
 
Le Parc anime un atelier (table ronde) avec la participation de critiques, d’artistes et de philosophes au Collège international de philosophie de Paris. 
 
Avec la famille de sa sœur et Juancito, New York, 1993 Avec la famille de sa sœur et Juancito, New York, 1993
Avec Horacio Ferrer, Paris, 1993 Avec Horacio Ferrer, Paris, 1993
Avec Federico Brook et Darnet, Rome, 1993 Avec Federico Brook et Darnet, Rome, 1993
Naissance de Mateo, son petit-fils, Ivry, 1993 Naissance de Mateo, son petit-fils, Ivry, 1993

1994

Le Parc consacre beaucoup de temps à améliorer, rénover et agrandir son atelier de Cachan, faisant même une maquette. L’idée de faire un livre monographique sur son œuvre se précise. Il fait un travail de recherches de textes, de documents, de photos, qui serviront à réaliser une première maquette.

Réalisation d’un de ses projets pour le Schadow-Arkaden de Düsseldorf.

Exposition Big &Great, Brescia, 1994 Exposition Big &Great, Brescia, 1994
Avec Renata et Franco Rossi, Paris, 1994 Avec Renata et Franco Rossi, Paris, 1994
Avec Luna et Mateo, Cachan, 1994 Avec Luna et Mateo, Cachan, 1994
Avec Martha et Fromanger, en Toscane, 1994 Avec Martha et Fromanger, en Toscane, 1994

1995

Le Parc restaure une série de ses travaux de lumière, notamment ceux des années 1960, pour les inclure dans une exposition rétrospective thématique à l’espace Breman, dans le centre de la France, intitulée « Les Années lumière ». 
 
Mais ce qui l’occupe le plus en ce début d’année, c’est son projet de livre sur sa trajectoire et son œuvre, en collaboration avec Jean-Louis Pradel. Le Parc fait le point sur ses longues années de travail. Pour la première fois, sa tendance à se projeter dans le futur se suspend en faveur d’un important travail d’introspection. Il passe en revue des vieilles photos, les documents, les textes, et des parts entières de sa vie réapparaissent. La nostalgie pointe, mais cela lui permet de porter un nouveau regard sur les choses et de repenser à la signification de sa vie et de son œuvre. Son désir le plus profond est que ce livre, qui revient sur sa vie et son travail obstiné, mette en évidence le sens profond de ses recherches.
Après de nombreux efforts, le livre Julio Le Parc, par Jean-Louis Pradel, est finalement édité en français, à Milan, par la maison d’édition Severgnini. Jusqu’à aujourd’hui, c’est la meilleure référence du travail de Le Parc. 
 
Décès d’Hugo Demarco, ami de l’Académie des Beaux-Arts de Buenos Aires, co-fondateur du G.R.A.V.. Bien que s’en étant rapidement éloigné, la relation d’amitié et professionnelle entre les deux hommes n’a jamais cessé, et Le Parc le considérait comme un bon artiste. 
Mise en ligne de son premier site Internet et d’un musée virtuel imaginaire.
Avec la famille, Carboneras, 1995 Avec la famille, Carboneras, 1995
Avec Michel Le Brun, Jean-Louis Pradel et Roxanna, La Brenne, 1995 Avec Michel Le Brun, Jean-Louis Pradel et Roxanna, La Brenne, 1995

1996

Le Parc intègre un comité d’artistes parisiens unis contre l’apartheid en Afrique du Sud. L’exposition « Les Années lumières » est transférée à Paris dans l’Espace Electra; cette exposition a lieu parallèlement à deux autres expositions : une à la galerie Dionne à Paris, l’autre chez Anis Gras à Arcueil, dont le vernissage est l’occasion d’une belle fête latino-américaine, où Yamil Le Parc joue un répertoire de tangos. Naissance de son troisième petit-fils, Salvador.
 
Yvaral, las qu’on lui reproche de copier Soto lorsqu’il expose ses œuvres des années 1960, convoque quelques amis du GRAV. Il imprime une brochure illustrée, précisant les thèmes et les dates de ses travaux à côté de ceux de Soto. Solidaire d’Yvaral, Le Parc écrit un texte « Yvaral, Soto, Le Parc », qui va au-delà d’un conflit entre artistes. 
Avec le directeur de l’Espace Electra. Paris, 1996 Avec le directeur de l’Espace Electra. Paris, 1996
Avec Anne Husson, Paris, 1996 Avec Anne Husson, Paris, 1996
Avec Zazie et Mme Cohen, Paris, 1996 Avec Zazie et Mme Cohen, Paris, 1996
Avec Frank Popper, Paris, 1996 Avec Frank Popper, Paris, 1996
Avec Michel Le Brun, Paris, 1996 Avec Michel Le Brun, Paris, 1996
Avec Alejandro Marcos, Paris, 1996 Avec Alejandro Marcos, Paris, 1996

1997

Accompagné de Jean-Louis Pradel au centre culturel et à l’École des Beaux-Arts de Cherbourg, Le Parc transforme le catalogue de l’exposition en un petit livre intitulé Historieta. Il y publie un texte qui reprend ses idées sur le rôle de l’artiste dans la société, illustré de ses dessins. Pour un concert de Yamil au théâtre de Cherbourg, il réalise une intervention avec la lumière et le mouvement.

Le développement de ses recherches sur le thème des Alchimies est exposé dans différentes galeries d’Europe.

Il réalise une série d’expériences et de maquettes qui sont à la base de ce qui deviendra sa série Torsions.

Réunion de l’ex-GRAV avec Yves Aupetitallot, Marion Hohlfeldt et Gabriel pour l’exposition historique au Magasin de Grenoble, Cholet, 1997 Réunion de l’ex-GRAV avec Yves Aupetitallot, Marion Hohlfeldt et Gabriel pour l’exposition historique au Magasin de Grenoble, Cholet, 1997

1998

Yves Aupetitallot invite les ex-membres du GRAV à réaliser une grande exposition historique au centre d’art contemporain de Grenoble (Le Magasin). Ils donnent forme à la proposition, et coordonnent l’exposition au cours de nombreuses réunions sur les questions de contenu et de scénographie. Le Parc, comme à son habitue, organise et dirige le montage. Le titre de l’exposition est Groupe de recherche d’art visuel 1960-1968, Stratégies de participation. Un important catalogue est édité, très précis et détaillé.
 
Naissance de sa seconde petit-fille, Alma, fille de Yamil et de Laura.
 
Il participe à une rencontre dédiée à la sculpture organisée par Gerard Xuriguera, à l’occasion de laquelle il réalise une sculpture pour un parc de Quito, en Équateur. Il est invité par un journal local à publier un témoignage à l’occasion du trentième anniversaire de mai 1968 en France. Le Parc écrit un texte intitulé « L’illusion de mai ». Il écrit un texte sur son ami Astor Piazolla. 
Avec l’équipe de la sculpture, 1998, Quito Avec l’équipe de la sculpture, 1998, Quito

1999

Fábio Magalhães, nommé commissaire général de la Biennale de Mercosur, à Porto Alegre, au Brésil, rend visite à Le Parc et lui propose d’être l’artiste d’honneur de cette Biennale, et d’y participer avec une grande exposition personnelle.
 
Double intervention en Charente-Maritime : installation mobile-lumineuse dans la tour du port de La Rochelle et montage de l’exposition « Les Années lumière » dans le fort Liédot de l’île d’Aix. Dans ces salles souterraines, en plus de ses œuvres lumineuses, Le Parc réalise une expérience dans laquelle le paysage environnant est capté par un miroir en mouvement et transposé en dessous, au sein de l’exposition. Avec la collaboration de Jean-Louis Pradel, un supplément à la publication L’Œil, est édité. 
 
Pour le catalogue de l’exposition personnelle de Martha Le Parc, Le Parc écrit « Un parcours singulier ». 
 
Dernière photo de l’ex-GRAV avec Lélia Mordoch, Paris, 1999 Dernière photo de l’ex-GRAV avec Lélia Mordoch, Paris, 1999