BIO
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GRAPHIE
1980
Le Parc participe à la « Settima Latino-Americana » à Rome; rencontres et échanges avec des artistes, des poètes, des écrivains, des musiciens et des cinéastes latino-américains. Elverio Maurizi écrit un livre sur Le Parc : Modulazione della luce, édité à Macerata à l’occasion d’une exposition personnelle de Le Parc autour de laquelle s’organisent des débats. Intervention de Le Parc à la Faculté d’architecture de Nantes, en France.
À Paris, avec des écrivains, des musiciens, des artistes et des intellectuels latino-américains, Le Parc participe à la création de l’Association pour la culture d’Amérique latine.
Le Parc participe à Sofia, en Bulgarie, aux Journées de la culture latino-américaine, qui sont organisées avec la collaboration de la Casa de las Américas de Cuba; rencontre et échange avec des artistes, des architectes et des écrivains bulgares, redécouverte et nouvelles relations avec les participants latino-américains. Avec les artistes latino-américains Gamarra, Guzmán, Krasno, Maza, Netto, Noé, Novoa, Pisa, Ravelo, Tomasello, Vanarsky, Le Parc contribue à la formation et la concrétisation de l’idée de créer un espace dédié à la culture latino-américaine à Paris, lequel est inauguré en décembre et se donne pour objectif de promouvoir et de diffuser autant que possible la culture latino-américaine.
Le Parc développe de nouveaux thèmes de la famille des « Modulations », accentuant la présence de la lumière.
Avec Martha, Spoleto, 1980
1981
Préparant sa grande exposition rétrospective pour le Musée des Beaux Arts de Caracas, Le Parc revient sur ses expériences avec la lumière et les jeux. Ainsi, il porte plus loin les idées de ses dernières toiles, où la représentation de la lumière devient prépondérante. Le Parc s’associe à l’architecte et peintre Carrosino pour présenter un projet à la Biennale mondiale d’architecture, qui est réalisé à Sofia sur le thème « Architecture des sociétés urbanisées ». Ce projet, qui propose différentes propositions d’intervention dans l’espace, cherche à définir un nouveau comportement social où la participation, l’inter-relation, la communication, la créativité des gens sont sollicitées à travers une réflexion et une action collective.
Avec plus de 200 œuvres, l’exposition rétrospective de Le Parc à Caracas a lieu, et met l’accent sur une relation forte et directe avec le public. À l’occasion de ce nouveau voyage, des contacts se tissent au Venezuela, en Colombie et à New York. Réalisation d’une exposition historique du GRAV à Macerata, en Italie.
Le Parc participe, avec trois cents délégués, à la « Rencontre des Intellectuels pour la souveraineté des peuples de notre Amérique », célébrée en septembre à La Havane. Le Parc y présente un exposé intitulé « La valorisation: arme clé pour la pénétration culturelle ».
Le Parc participe également à la rencontre « Arts plastiques et identités latino-américaines », organisée par le Forum d’art contemporain de Mexico, où il présente un texte en réponse à un rapport du critique Juan Acha, établissant de nouveaux contacts avec les plasticiens mexicains. À cette occasion, une peinture murale collective est réalisée, en soutien à la lutte du peuple salvadorien. Une peinture collective sur le même thème est réalisée par la Brigade des Peintres anti-fascistes, avec laquelle l’A.C.A.L. participe à une manifestation dans les rues de Paris.
Nouveau voyage et contacts à Cuba à l’occasion d’une exposition personnelle à la Casa de las Américas, à La Havane. L’exposition voyage à Managua, où Le Parc est invité par Sergio Ramírez. Contacts avec la révolution sandiniste; points de vue et échanges avec les artistes nicaraguayens. Divers voyages en Italie : expositions et nouvelles relations avec des artistes italiens.
Avec Laura Marquez, Juan Carrera, Sergio Moyano, New York, 1981
Espace latino-américain ; Tomasello, Le Parc, Noé, Piza, Krasno, Mme Matta, Matta, Novoa, Netto, Paris, 1981
Avec Daniel Ortega, le père Cardenal, Sergio Ramírez et Martha, Managua, 1981
1982
En France, Le Parc, avec un groupe d’artistes latino-américains, initie les démarches officielles auprès du ministère de la culture dans le but de réaliser à Paris (au Centre Pompidou) une importante exposition d’art latino-américain—exposition destinée à donner une image plus juste de l’Amérique latine à travers le prisme des arts plastiques.
Le Parc soutient l’organisation d’une importante exposition d’artistes latino-américains, travaillant en Europe, qui a lieu au musée d’art moderne de Venise. À cette occasion, Le Parc est invité à participer à un colloque, où il doit répondre, par écrit, à une série de questions.
Non sans encombre, l’Espace latino-américain (dont fait partie Le Parc), poursuit ses activités de diffusion de l’art latino-américain dans son local parisien. Après la disparition de Rodolfo Krasno, son principal animateur, Le Parc participe activement à la restructuration qui va permettre à l’Espace de subsister et de continuer sa mission. Les « Droits socialistes de l’homme » demandent à un groupe d’artistes, dont Le Parc, de collaborer à l’organisation d’une grande exposition d’artistes latino-américains à Paris, qui a lieu au Grand Palais. C’est l’occasion de mettre en évidence la vigoureuse créativité des artistes latino-américains de Paris. Le Parc rejoint le Comité des artistes du monde contre l’apartheid en Afrique du Sud.
1983
Le Parc est invité à participer à la rencontre « Création et développement » organisée par le ministère de la culture à la Sorbonne. Cette rencontre revêt une importance extraordinaire, pour la quantité et la qualité de ses participants d’une part (400 participants venus de tous les pays du monde et de toutes les disciplines artistiques et intellectuelles), et d’autre part pour les sujets abordés et les échanges réalisés dans le contexte de crise universel du moment. Au cours de ce colloque, le groupe latino-américain rappelle l’existence de la culture latino-américaine, les façons de l’appréhender, et la nécessité d’une réévaluation de son importance, qui lui permettrait de retrouver une place plus juste au niveau international. Le Parc centre son intervention sur la question de la valorisation. À l’Espace latino-américain, Le Parc organise une exposition intitulée « Chaîne », qui a pour objectif de trouver de nouveaux systèmes de sélection et de considération mutuelle entre les artistes.
Le Parc refuse de participer à l’exposition « Electra » au musée d’art moderne de la ville de Paris, et dénonce avec un texte l’incohérence de ses organisateurs. À l’occasion d’une exposition personnelle à Madrid, Le Parc écrit un texte intitulé « Quelques réflexions sur mon travail actuel ».
Réalisation d’une fresque de 150 m2 pour la ville de Fuengirola, en Espagne.
Le Parc participe au « parc de sculptures à l’air libre » à Medellín, en Colombie, réalisant deux œuvres monumentales. Il est décoré par Jack Lang, le ministre de la culture, du titre d’officier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Avec Alberto Biasi, 1983
Avec Martha, Sergio Camargo et Edgar Negret, Bogotá, 1983
1984
Séjour à Cuba pour le XXe anniversaire de la Casa de las Américas. Il est membre du jury de la première Biennale de La Havane. Propositions, discussions, nouveaux contacts avec le milieu culturel cubain, réalisation de deux sérigraphies.
Voyage à Buenos Aires après onze ans d’absence, à l’occasion d’une exposition personnelle, redécouverte d’un pays qui se réveille du cauchemar de la dictature militaire, échanges, discussions publiques, nouveaux contacts. Au retour de ce voyage, Le Parc envoie aux responsables culturels du pays une proposition concernant les arts plastiques. Voyage en Colombie, pour une série d’expositions, et réalisation au musée Omar Rayo d’une œuvre « piétonne » pour la ville de Palmira, en Colombie. Il participe avec trois autres peintres à une expérience de rue avec le public de Roldanillo. À Medellín, il réalise deux œuvres pour le parc des sculptures et propose un projet d’enquêtes à réaliser pour les visiteurs.
À Lima, au Pérou, l’œuvre audiovisuelle « Être artiste aujourd’hui » est projetée, et une table-ronde a lieu sur ce thème.
Avec Omar Rayo, Roldanillo, 1984
Avec Astor Piazzolla, Buenos Aires, 1984
1985
Premier voyage en Équateur, à l’occasion d’une exposition personnelle. Rencontre avec le milieu artistique équatorien à travers des dialogues privés et publics.
Le Parc participe à l’album d’œuvres graphiques sur la Déclaration universelle des droits de l’homme, en hommage à Bartolomé de las Casas, qui est présenté au roi d’Espagne, à Madrid.
À Carboneras, en Espagne (Andalousie), Le Parc monte un atelier personnel et contribue à fonder un atelier d’initiation aux arts plastiques. Réalisation d’éditions avec le système des pochoirs, dans l’atelier d’édition monté à Cachan par ses fils Juancito et Gabriel.
Le Parc dirige un atelier d’art actuel dans le Círculo de Bellas Artes de Madrid. À l’issue de cet atelier, une intervention collective a lieu dans le parc du Retiro.
Le Parc prépare son exposition anthologique pour la salle des expositions de la mairie de Valence, en Espagne. Le Parc participe à La Havane, à la « Seconde rencontre des Intellectuels pour la souveraineté de notre Amérique », organisée par la Casa de las Américas. À cette occasion, il présente la proposition « Conseil ouvert des arts plastiques ».
Participation à la rencontre « Dialogue de toutes les Amériques » qui se tient à New York, et qui est l’occasion d’un échange entre des créateurs et des intellectuels latino-américains et nord-américains sur les thèmes politiques, économiques et culturels.
Avec Silvano Lara et Wilfredo Lam, La Havane, 1985
Avec Mariano Rodríguez et Netto, La Havane, 1985
Avec Mariano et un groupe d’artistes latino- américains, La Havane, 1985
Avec Camnitzer, La Havane, 1985
IIe rencontre des intellectuels pour la souveraineté de notre Amérique, La Havane, 1985
1986
Le Cercle des Beaux-Arts de Madrid charge Le Parc de l’organisation de son traditionnel et prestigieux « Bal masqué », qui est l’occasion d’un intense travail collectif auquel participent les les membres de l’atelier d’art actuel, et qui aboutit à l’occupation artistique de tout l’édifice. C’est une expérience vivante qui attise l’imagination de tous les participants et qui s’achève par une fête participative dans un environnement très créatif.
Le Parc poursuit son travail personnel pour la série Modulations. Pour l’exposition « Giovani e Maestri » à Rome, il réalise en grandes dimensions une œuvre en quatre parties. Deux œuvres similaires sont réalisées simultanément pour les galeries Rayuela et Juan Gris de Madrid.
Après avoir visité à Madrid l’exposition « Contraste de forme », organisée par les nord-américains, Le Parc réagit à l’arbitraire de cette exposition avec un texte publié dans Diario 16. Participation à la Biennale de Venise et nouvelle rencontre avec le milieu artistique de la ville.
À l’occasion de la réalisation d’un court-métrage, Le Parc organise un événement « portes ouvertes » dans son atelier, qui inclut, en plus d’une rétrospective de son œuvre, les réalisations des autres membres de sa famille et de jeunes artistes proches de l’atelier.
Invité à la seconde Biennale de la Havane, Le Parc dirige dans la ville, pendant un mois, un atelier avec de jeunes créateurs cubains. Leur intense activité commune aboutit à une journée d’expériences collectives sur une place de la ville, en étroit contact avec un vaste public populaire. Cela donne lieu à un texte de Le Parc qui s’interroge sur la Biennale en général et sur cette expérience en particulier.
1987
Participant à la première Biennale d’art américain de la ville de Cuenca, en Équateur, Le Parc obtient le grand prix de 20 000 dollars. Il donne une partie de cette somme au peuple nicaraguayen en la personne de son vice-président l’écrivain Sergio Ramírez, et une autre (d’un montant identique) pour que soit créé deux prix destinés à récompenser un jeune artiste équatorien et un jeune artiste latino-américain, lors de l’édition suivante.
Le Parc, en raison de ses activités artistiques, réalise un voyage dans des villes latino-américaines (Quito, Cuenca, Bogota, Medellín, Panama, Santiago de Chile, Mendoza, Buenos Aires), ce qui revivifie ses liens avec les créateurs latino-américains et le fait prendre conscience des réalités de ces pays, notamment au niveau artistique, à travers diverses réunions, exposés, discussions publiques, etc.
Le Parc soutient le développement de l’Espace latino-américain de Paris à travers l’adhésion de jeunes artistes. À la fin de l’année naît Luna Luz, sa première petite-fille, fille de Juancito et d’Elli.
1988
Le Parc est invité au congrès de la UNEAC à La Havane. C’est l’occasion d’assister à ses thématiques fondamentales et, dans ce climat de changements et de propositions, il fait une petite intervention à la fois critique et constructive.
Le Parc, développant la thématique des Modulations, aborde une nouvelle série sous le nom générique d’ « Alchimies ». Le Parc consacre plusieurs mois de l’année 1988 à la préparation d’une exposition rétrospective qui résume trente ans d’expérience, intitulée « Le Parc & Le Parc ». L’exposition englobe la participation artistique de sa famille, en particulier Les Anges du peuple de Juan. Cette rétrospective se tient dans les Salles nationales de la direction des arts visuels du secrétariat à la culture de la nation argentine. C’est l’occasion de fructueuses rencontres avec son pays et le milieu culturel argentin : Le parc réalise un spectacle pyrotechnique dans l’Avenida 9 de Julio et dans les jardins de la Recoleta, sur une musique d’Astor Piazzolla, une présentation à l’air libre d’habits dessinés par Martha Le Parc, et un concert de Yamil.
À partir de l’œuvre audiovisuelle et du livre Historietas de son père, Gabriel Le Parc réalise un film.
Buenos Aires, 1988
Avec Alberto Elia et Eduardo Rodriguez, Buenos Aires, 1988
Avec Mario Robirosa, Lisandro et Marta Bril. Buenos Aires, 1988
1989
Le Parc prolonge son séjour en Argentine (six mois en tout).
Il voyage en Uruguay, au Chili et à Mendoza (Argentine) pour organiser son exposition rétrospective.
Il visite le Nord de l’Argentine. Il est déclaré citoyen illustre de sa ville natale (Mendoza), où il présente son exposition rétrospective, ce qui lui permet de dialoguer avec les habitants de la ville. L’exposition voyage à Santiago de Chile, où il la dédie à Pablo Neruda et au peuple chilien. Il participe à diverses rencontres et tables rondes. Il est invité d’honneur de la seconde biennale de Cuenca en Équateur, où il présente deux installations lumineuses. À Buenos Aires, Gabriel Le Parc réalise Continua Mirada, un film sur l’œuvre de Julio Le Parc, avec la participation de Lisandro Bril pour la production.
Avec des anciens collègues de l’école primaire, Mendoza, 1989
Avec José Balmes, Santiago de Chile, 1989
Avec Hernan et Gladys de Zapata, Quito, 1989
Avec Carmen Waugh et les Balmes, Isla Negra, Chili, 1989